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Indre et Loire patrimoine
01/02/2011 05:35
Les Amis du musée du Grand-Pressigny se plaignent de n'avoir aucune information du conseil général. - (Photo archives NR)
Créée en 1935, l'association des Amis du musée du Grand-Pressigny (AMGP), dédiés à la Préhistoire et surtout à ses silex, tenait son assemblée générale dimanche au foyer rural de la commune.
Ses responsables n'ont pas caché leur déception de voir le musée fermé pour raison d'expertises et de travaux, comme l'expliquait la présidente du conseil général dans nos colonnes il y a quelques semaines. Et Claude Roiron de citer à l'époque des dizaines et des dizaines de malfaçons.
Pour Michel Geslin, président de l'AMGP, tout cela résulte d'un « projet peau de chagrin. Tout a été trop vite fait, pour ne pas dire bâclé. Il n'y avait pas de professionnalisation du suivi (du chantier) ». Conséquences : « Des malfaçons ». Et d'enfoncer le clou en indiquant que, contrairement au premier projet qui avait été ensuite abandonné, son association n'avait nullement été consultée.
Mais quand le musée pourra-t-il rouvrir ? Michel Geslin ne peut répondre. « Architecte, fabricants, poseurs se renvoient la balle, et personne ne semble vouloir payer. » Et « nous n'avons aucune information du conseil général. Nous avons vraiment le sentiment d'être mis à l'écart dans cette affaire. »
Pourtant, plus de 90 % des collections présentées « nous appartiennent ». Autre motif de mécontentement de l'AMGP, l'aide financière apportée par le Département. « Jusqu'à il y a deux ans, nous touchions une subvention annuelle de 4.500 €. Celle de 2010 est retombée à 1.000 €. Quid de notre association et de notre bulletin, s'inquiète Michel Geslin. Une chose est certaine, nous ne pourrons pas garder le même niveau d'animation et de publication. Notre avenir est sombre, angoissant, mais nous sommes bien décidés à rechercher d'autres financements, notamment internes à notre association. »
Ses responsables n'ont pas caché leur déception de voir le musée fermé pour raison d'expertises et de travaux, comme l'expliquait la présidente du conseil général dans nos colonnes il y a quelques semaines. Et Claude Roiron de citer à l'époque des dizaines et des dizaines de malfaçons.
Pour Michel Geslin, président de l'AMGP, tout cela résulte d'un « projet peau de chagrin. Tout a été trop vite fait, pour ne pas dire bâclé. Il n'y avait pas de professionnalisation du suivi (du chantier) ». Conséquences : « Des malfaçons ». Et d'enfoncer le clou en indiquant que, contrairement au premier projet qui avait été ensuite abandonné, son association n'avait nullement été consultée.
Mais quand le musée pourra-t-il rouvrir ? Michel Geslin ne peut répondre. « Architecte, fabricants, poseurs se renvoient la balle, et personne ne semble vouloir payer. » Et « nous n'avons aucune information du conseil général. Nous avons vraiment le sentiment d'être mis à l'écart dans cette affaire. »
Pourtant, plus de 90 % des collections présentées « nous appartiennent ». Autre motif de mécontentement de l'AMGP, l'aide financière apportée par le Département. « Jusqu'à il y a deux ans, nous touchions une subvention annuelle de 4.500 €. Celle de 2010 est retombée à 1.000 €. Quid de notre association et de notre bulletin, s'inquiète Michel Geslin. Une chose est certaine, nous ne pourrons pas garder le même niveau d'animation et de publication. Notre avenir est sombre, angoissant, mais nous sommes bien décidés à rechercher d'autres financements, notamment internes à notre association. »
Propos recueillis
par William Richard
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